Collapsus induit par l’exercice

Transmission héréditaire démontrée.

Photo illustrative, ce chien n’est pas malade

Exercise-induced collapse (EIC).

Affection caractérisée par une faiblesse musculaire, des troubles de la démarche puis un collapsus à la suite d’un exercice intense chez un chien ne présentant au repos aucun signe clinique. Cette maladie est due à la déficience en une protéine, la dynamine 1, impliquée dans la neurotransmission au sein du système nerveux central.

#SYSTÈME NERVEUX

à savoir
Affection caractérisée par une faiblesse musculaire, des troubles de la démarche puis un collapsus à la suite d’un exercice intense chez un chien ne présentant au repos aucun signe clinique.

Signes cliniques apparaissant 5 à 20 minutes après un exercice intense.

Pronostic bon lors de restriction de l'activité physique et malgré l'absence de traitement spécifique.

Maladie à transmission héréditaire démontrée pour laquelle il existe un test ADN.

Races prédisposées

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Suspicion

Signes cliniques apparaissant à la suite d’un exercice intense chez un jeune chien de race prédisposée, entre 5 mois et 3 ans.

Fréquence

Assez fréquent.

Signes cliniques

Les signes cliniques apparaissent entre 5 et 20 minutes après un exercice intense et se déroulent selon l’ordre suivant :

• Hyperventilation.

• Faiblesse musculaire.

• Ataxie. • Paraparésie flasque.

• Collapsus.

Les signes cliniques suivants vont également être observés :

• Absence de réflexe patellaire.

• Hyperthermie (>41,6°C).

• Hypertonie des muscles des membres antérieurs.

• Conservation de l’état de conscience.

• Absence de douleur à la palpation des muscles, des articulations et du rachis.

• Capacité à se lever et se déplacer normalement 5à 30 minutes après le collapsus.

• Absence d’anomalie clinique entre les épisodes de collapsus.

Méthodes de diagnostics

1. Épidémiologie et clinique.
2. Test génétique (si disponible pour la race considérée).

Diagnostic différentiel

• Myopathie métabolique.

• Myopathie centro-nucléaire.

• Polymyosite.

• Myasthenia gravis.

• Cardiopathie.

• Hypoglycémie.

• Hypokaliémie ou hyperkaliémie.

• Epilepsie.

• Narcolepsie-catalepsie.

• Dyskinésie paroxystique.

• Hyperthermie maligne.

• Coup de chaleur.

Pronostics

Bon si les chiens atteints ne sont pas soumis à un exercice intense et si l’activité physique est arrêtée dès l’apparition des premiers signes cliniques.

Traitements

Absence de traitement spécifique.

Tableau génétique

Transmission

Transmission héréditaire démontrée.

Mode de transmission

Transmission héréditaire autosomique récessive démontrée chez le Labrador Retriever, le Chesapeake Bay Retriever, le Curly-coated Retriever, le Welsh Corgi, le Bobtail, le Cocker Spaniel, le Chien d’arrêt Allemand à poil dur, le Boykin Spaniel, le Clumber Spaniel, le Braque Hongrois à poil court (Vizsla) et le Bouvier des Flandres.

Le gène muté et sa mutation

Locus : gène DNM1 (Dynamin 1) porté par le chromosome 9.

Mutation : c.767G>T, au niveau de l’exon 6 du gène.

Possibilité d'un test ADN

Oui

Conseil aux éleveurs

Écarter les animaux atteints de la reproduction, dépister par test ADN les reproducteurs et proscrire les accouplements entre hétérozygotes (porteurs sains). Pour les races sans test ADN : écarter de la reproduction les atteints et leurs apparentés directs.