Gastroentérite lymphoplasmocytaire
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Lymphocytic-plasmacytic gastroenteritis.
aussi appelée Entérite lymphoplasmocytaire.
Maladie inflammatoire chronique idiopathique caractérisée par une infiltration des parois de l’estomac et/ou des intestins par des lymphocytes et des plasmocytes. La pathogénie de la maladie est encore indéterminée.
#SYSTÈME DIGESTIF
Races prédisposées
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Suspicion
Signes cliniques observés chez un chien de race prédisposée, d’âge moyen ou âgé.
Fréquence
Assez fréquent. La gastroentérite lymphoplasmocytaire constitue la MICI la plus fréquemment diagnostiquée chez le chien.
Signes cliniques
• Diarrhée chronique, permanente ou intermittente, semi-solide à liquidienne.
• Vomissements.
• Hématémèse et/ou méléna et/ou hématochézie.
• Perte de poids.
• Modifications de l’appétit : dysorexie voire anorexie (ou polyphagie).
• Oedèmes périphériques et ascite éventuels en cas d’entéropathie exsudative lors de formes graves.
Méthodes de diagnostics
1. Épidémiologie et clinique.
2. Analyses biochimiques : panhypoprotéinémie, hypoalbuminémie et hypoglobulinémie fréquentes. Anémie non régénérative et leucocytose légères éventuellement observées.
3. Échographie abdominale : épaississement non spécifique des parois gastrique et intestinale, avec conservation des différentes couches pariétales.
4. Endoscopie gastrique et duodénale : érythème et augmentation de la granularité de la muqueuse gastrique. Irrégularité, friabilité, érythème et augmentation de la granularité de la muqueuse duodénale, associée à une réduction du diamètre de la lumière duodénale.
5. Histologie sur biopsies gastriques et intestinales : infiltration lymphoplasmocytaire de la lamina propria, œdème, parfois lymphangiectasie. Atrophie, fusion et fibrose des villosités intestinales.
Diagnostic différentiel
• Autres MICI (éosinophilique, granulomateuse).
• Lymphangiectasie.
• Gastro-entérite d’origine infectieuse : parasitaire, bactérienne, fongique.
• Intolérance ou allergie alimentaire.
• Intussusception chronique.
• Corps étranger.
• Diarrhée répondant aux antibiotiques
• Dysbiose intestinale.
• Insuffisance pancréatique exocrine.
• Néoplasie (notamment le lymphome gastro-intestinal).
Pronostics
• Bon si le traitement adapté est mis en place précocement.
• Plus réservé en cas de cachexie ou d’hypoalbuminémie marquée.
Traitements
• La mise en place d’un régime d’éviction avec passage à une alimentation hyperdigestible et hypoallergénique permet parfois d’obtenir une rémission des signes cliniques et constitue l’un des piliers du traitement de cette affection.
• Un traitement à base de glucocorticoïdes (prednisone, budésonide) à doses dégressives, ou d’autres molécules immunosuppressives (azathioprine, chlorambucil), est souvent essentiel dans le traitement de la maladie. Pour les cas réfractaires aux molécules précédentes, un traitement à base de ciclosporine peut être envisagé.
• De la sulfasalazine peut être administrée en cas d’atteinte concomitante du colon.
Tableau génétique
Transmission |
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Prédisposition raciale. |
Mode de transmission |
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Le gène muté et sa mutation |
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Possibilité d'un test ADN |
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Non. |