Glaucome primaire à angle fermé

• Pour l’Husky de Sibérie : transmission héréditaire supposée selon un mode autosomique récessif. • Pour le Welsh Springer Spaniel et le Dogue allemand : transmission héréditaire supposée selon un mode autosomique dominant. • Maladie multigénique associée à des facteurs de risques environnementaux : o Chez le Basset hound : 3 différents loci ont été impliqués dans le GPAF qui contiennent les gènes candidats suivants : COL1A2 (Collagen Type I Alpha 2 Chain), RAB22A (member RAS oncogene family) et NEB (Nebulin). Ces trois gènes s’expriment dans la chambre antérieure de l’œil et sont impliqués dans la régulation des flux de l’humeur aqueuse. o Chez le Shiba inu et le Shih tzu : un polymorphisme du gène SRBD1 (S1 RNA binding domain 1) a été mis en cause. o Chez le Dandie Dinmont terrier : un locus de 9,5 mégabases sur le chromosome 8 est susceptible d’être impliqué. Aucun gène candidat n’a été identifié. • Pour les autres races, c’est une prédisposition raciale.

Photo illustrative, ce chien n’est pas malade

Primary angle-closure glaucoma.

La pression intraoculaire augmente entraînant des lésions irréversibles du nerf optique et la dégénérescence des cellules ganglionnaires rétiniennes conduisant à la cécité. • Le glaucome est dit à angle fermé lorsqu’il est causé par un défaut d’écoulement de l’humeur aqueuse par fermeture progressive de l’angle iridocornéen. Il est souvent associé à une dysplasie du ligament pectinée.

#SYSTÈME VISUEL

Races prédisposées

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Suspicion

Chien d’une race prédisposée, le plus souvent une femelle, présentant une rougeur oculaire pouvant être associée à une buphtalmie.

Fréquence

Très rare.

Signes cliniques

• Atteinte bilatérale.
• Buphtalmie.
• Rougeur oculaire avec congestion des vaisseaux épiscléraux.
• Œdème de la cornée.
• Présence de stries de Haab (rupture de la membrane de Descemet).
• Dégénérescence de la cornée qui se pigmente, se néovascularise et peut s’ulcérer.
• Mydriase.
• La vue diminue et évolue jusqu’à la cécité.
• Douleur projetée et non pas oculaire, migraines opthalmiques.
• L’âge d’apparition des symptômes est très variable.

Méthodes de diagnostics

1. Signes cliniques.
2. Examen ophtalmologique.
3. Mesure de la pression intraoculaire à l’aide d’un tonomètre.
4. Examen gonioscopique afin d’identifier le type de glaucome.

Diagnostic différentiel

• Glaucome secondaire.
• Kératite.
• Conjonctivite.
• Uvéite.

Pronostics

Le pronostic vital n’est pas engagé.
Le pronostic pour l’œil est sombre : à terme le chien sera aveugle et la douleur persistera.

Traitements

Absence de traitement

Tableau génétique

Transmission

• Pour l’Husky de Sibérie : transmission héréditaire supposée selon un mode autosomique récessif.
• Pour le Welsh Springer Spaniel et le Dogue allemand : transmission héréditaire supposée selon un mode autosomique dominant.
• Maladie multigénique associée à des facteurs de risques environnementaux :
o Chez le Basset hound : 3 différents loci ont été impliqués dans le GPAF qui contiennent les gènes candidats suivants : COL1A2 (Collagen Type I Alpha 2 Chain), RAB22A (member RAS oncogene family) et NEB (Nebulin). Ces trois gènes s’expriment dans la chambre antérieure de l’œil et sont impliqués dans la régulation des flux de l’humeur aqueuse.
o Chez le Shiba inu et le Shih tzu : un polymorphisme du gène SRBD1 (S1 RNA binding domain 1) a été mis en cause.
o Chez le Dandie Dinmont terrier : un locus de 9,5 mégabases sur le chromosome 8 est susceptible d’être impliqué. Aucun gène candidat n’a été identifié.
• Pour les autres races, c’est une prédisposition raciale.

Mode de transmission
Le gène muté et sa mutation
Possibilité d'un test ADN

Non

Conseil aux éleveurs

Ne pas mettre à la reproduction les animaux atteints. Pour les glaucomes récessifs éviter de remettre à la reproduction les reproducteurs ayant engendré un chiot atteint.