Hyperplasie et prolapsus du vagin.
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Vaginal hyperplasia and prolapse.
• Éversion d’une partie ou de l’intégralité du vagin pouvant aller jusqu’à sa protrusion à travers les lèvres vulvaires. Cette affection résulterait d’une réponse exagérée de la muqueuse vaginale aux oestrogènes. • Trois types de prolapsus vaginal sont décrits chez la chienne : o Type I : éversion légère à modérée du plancher vaginal, crânialement au méat urinaire. L’éversion reste alors localisée au vestibule du vagin et n’est pas visible à travers les lèvres vulvaires sauf pendant les chaleurs ou elle apparaît sous la forme d’une petite masse rouge qui fait irruption entre les lèvres vulvaires. Cette masse disparaît à la fin des chaleurs. o Type II : prolapsus du plancher mais également d’une partie des parois latérales du vagin qui font alors protrusion à travers les lèvres vulvaires. Le prolapsus a alors une forme de « langue » pendant les chaleurs. Il régresse et peut parfois même disparaître à l’intérieur du vagin à la fin des chaleurs. o Type III : prolapsus de la circonférence entière du vagin, laissant apparaître le méat urinaire en partie ventrale des tissus prolabés. Le prolapsus a alors une forme annulaire. Il reste extérieurement visible en permanence, même en dehors des chaleurs.
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Suspicion
Signes cliniques observés chez une jeune chienne entière, le plus souvent durant le prooestrus ou l’oestrus de l’un de ses 3 premiers cycles oestraux. Il est plus rare d’observer un prolapsus vaginal au moment du dioestrus ou de la mise-bas. La plupart des chiennes ont entre 18 et 22 mois au moment du diagnostic.
Fréquence
Rare.
Signes cliniques
• Visualisation d’une masse ronde, lisse et de forme variable entre les lèvres vulvaires (type II et III), présentant éventuellement des signes de nécrose.
• Léchage de la zone périvulvaire.
• Dysurie.
• Gêne lors d’une éventuelle saillie.
Méthodes de diagnostics
1. Clinique.
2. Vaginoscopie : permet d’identifier le type de prolapsus.
Diagnostic différentiel
• Polypes vaginaux.
• Néoplasie vaginale.
• Néoplasie urétrale.
• Hypertrophie clitoridienne.
Pronostics
• Régression spontanée du prolapsus au début du dioestrus ou à la suite d’une ovariohystérectomie pour le type I et quelques cas de type II. Le prolapsus de type III nécessite une intervention chirurgicale.
• Récidives fréquentes du prolapsus lors des cycles suivants.
Traitements
• Il faut veiller à bien lubrifier et nettoyer les tissus prolabés en attendant la régression spontanée.
• Un débridement chirurgical est nécessaire en cas de nécrose de la muqueuse vaginale.
• L’ovariohystérectomie, voire même l’ovariectomie simple en cas de prolapsus de type I, peut permettre la prévention des récidives.
Tableau génétique
Transmission |
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• Prédisposition raciale seule démontrée, en particulier chez les races brachycéphales comme le Bouledogue Anglais, le Boxer et le Mastiff. |
Mode de transmission |
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Le gène muté et sa mutation |
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Possibilité d'un test ADN |
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Non. |
Conseil aux éleveurs
Écarter les animaux atteints de la reproduction et considérer leurs parents et les membres de leur portée comme potentiellement porteurs de mutation(s) de prédisposition.