Leishmaniose
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Leishmaniosis
Protozoose infectieuse, inoculable, due à la prolifération dans le système des macrophages mononucléés d’un flagellé de l’espèce Leishmania infantum transmis par les phlébotomes. Elle affecte à la fois l’homme et l’animal.
#SYSTÈME CUTANÉ
Suspicion
• Signes cliniques chez un animal exposé aux phlébotomes en zone d’enzootie (voyage, animal errant, chien de chasse…).
• la maladie est le plus souvent observée chez des animaux ayant entre 2 à 7 ans.
Fréquence
Avant fréquente dans le sud de la France, actuellement en augmentation sur le territoire français.
Signes cliniques
• Incubation très variable (entre 3 mois et 7 ans).
• Signes cliniques très variés.
• Signes généraux
– modification du comportement,
– amaigrissement,
– hyperthermie,
– anémie, trombocytopénie, autres modifications hématologiques et biochimiques possibles.
• Signes cutanés
– dépilation,
– squamosis,
– hyperkératose (truffe, chanfrein, paupières, oreilles, saillies osseuses, coussinets),
– croissance exagérée et fragilisation des griffes,
– pyodermite,
– nodules très riches en parasites,
– ulcères (face, truffe, oreilles, saillies osseuses, coussinets),
– dépigmentation.
• Autres signes cliniques : adénomégalie (nœuds poplités souvent touchés), splénomégalie, diarrhée, atteinte oculaire, atteinte ostéo-articulaire, signes d’insuffisance rénale, épistaxis.
• La plupart des formes sont chroniques mais il existe des formes aigues (très rare, plutôt chez le jeune) et de nombreuses formes latentes.
Méthodes de diagnostics
1. Épidémiologie.
2. Clinique.
3. Cytologie : mise en évidence des parasites dans les macrophages (nœuds lymphatiques, moelle osseuse, calques cutanés) et coloration.
4. Examen histopathologique.
5. Immunofluorescence indirecte ou test Elisa.
6. Immunohistochimie sur biopsie cutanée (détection de l’antigène de Leishmania).
7. Amplification génétique par PCR.
Diagnostic différentiel
• Signes cutanés : lupus systémique, dermatoses auto-immunes, ankylostomose, démodécie.
• Épistaxis : aspergillose, tumeur des cavités nasales, ankylostomose.
• Autres signes cliniques : tuberculose, brucellose, néoplasie.
Pronostics
Réservé même avec la mise en place d’un traitement.
Peut être mortelle.
Même lorsqu’un traitement est mis en place, celui-ci peut avoir de graves effets secondaires.
Traitements
Zoonose majeure qui peut être mortelle pour l’homme.
Le chien est le réservoir de la maladie.
En France, elle sévit sous forme enzootique dans le sud-est.
Le mode de transmission essentiel est indirect par la piqure d’un phlébotome.
Transmission horizontale vénérienne démontrée, une transmission verticale est également possible.
Un traitement spécifique peut être mis en place, il doit souvent être couplé à un traitement symptomatique.
Même après un traitement, le chien reste porteur.
La mise à la reproduction des chiens malades est fortement déconseillée.
Il existe un vaccin contre la Leishmaniose, celui-ci doit être couplé à une protection contre les phlébotomes.
Tableau génétique
| Transmission |
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Prédispositon raciale. |
| Mode de transmission |
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| Le gène muté et sa mutation |
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| Possibilité d'un test ADN |
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Non |