Myasthénie grave
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Myasthena gravis
aussi appelée /
Maladie auto-immune de la jonction musculaire entrainant une faiblesse musculaire généralisée ou localisée à certains groupes musculaires. La cible de l’attaque auto-immune est généralement le récepteur de l’acétylcholine de la membrane du muscle squelettique, bien que d’autres composants protéiques de la jonction neuromusculaire puissent être ciblés. Elle peut être secondaire à une tumeur (thymome).
Races prédisposées
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Suspicion
Etat de faiblesse musculaire généralisée associé à des troubles locomoteurs, respiratoires et digestifs chez un chien adulte ou âgé de race prédisposée.
Fréquence
Rare.
Signes cliniques
• Apparition des signes cliniques à 2-3 ans ou à 9-10 ans d’âge.
• Faiblesse musculaire généralisée à l’effort ou dès les premiers pas (s’améliore après quelques minutes de repos).
• Boiterie évoluant jusqu’à une tétraparésie non ambulatoire.
• Tremblements.
• Chutes.
• Amyotrophie.
• Distension vésicale.
• Dysphagie.
• Mégaoesophage pouvant apparaitre dans la forme généralisée.
• Faiblesse des muscles respiratoires.
• Pneumonie secondaire par fausse déglutition.
• Dysphonie.
Méthodes de diagnostics
1. Clinique.
2. Radiographie thoracique (mégaœsophage, broncho-pneumonie par fausse déglutition, persistance du thymus).
3. Electromyogramme (diminution de l’onde M d’au moins 10 % lors les 10 premières réponses).
4. Recherche d’anticorps anti récepteurs à l’acétylcholine dans le sérum (positive dans 85% des cas).
5. Biopsie musculaire (diminution du nombre de récepteurs post-synaptiques à l’acétylcholine).
6. Test à l’édrophonium Tensilon® (injection d’un anticholinestérasique en intraveineuse (0.1 à 0.2 mg/kg) : positif lorsque l’animal présente un net regain de force des muscles affectés dans les 30 secondes suivant l’injection).
Diagnostic différentiel
• Myasthénie congénitale.
• Botulisme.
• Intoxication aux organophosphorés.
• Polymyosite.
• Hypoadrénocorticisme.
• Hypothyroidie.
• Myopathie centronucléaire.
• Narcolepsie-catalepsie.
• Polyneuropathie.
• Polyradiculonévrite.
• Désordres métaboliques (hypoglycémie, hypokaliémie,…).
• Affection cardiorespiratoire.
Pronostics
Favorable à réservé en fonction de la cause primitive, de l’évolution et de la présence ou non de mégaoesophage.
Traitements
Traitement médical : anti-cholinestérasiques longue action (bromure de pyridostigmine ou neostigmine) (0.5-3 mg/kg TID PO), immunomodulateurs (corticoïdes).
Traitement étiologique (chirurgie en cas de tumeur).
Tableau génétique
Transmission |
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Prédisposition raciale seule démontrée. |
Mode de transmission |
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Mode de transmission inconnu. |
Le gène muté et sa mutation |
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Possibilité d'un test ADN |
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Non |