Myosite des muscles masticateurs


Photo illustrative, ce chien n’est pas malade

Masticatory Muscle Myositis

aussi appelée Myosite éosinophilique des muscles masticateurs, Myosite atypique des muscles masticateurs

Maladie auto-immune lors de laquelle sont produits des anticorps dirigés contre les fibres musculaires particulières, les myofibrilles de type 2M, composant les muscles masticateurs (temporaux, masséters et ptérygoïdien médial), et entrainant une inflammation de ces derniers, une contracture puis une disparition des fibres musculaires.

à savoir
Il s’agit d’une maladie auto-immune lors de laquelle sont produits des anticorps dirigés contre les fibres musculaires particulières, les myofibrilles de type 2M, composant les muscles masticateurs (temporaux, masséters et ptérygoïdien médial), et entrainant une inflammation de ces derniers, une contracture puis une disparition des fibres musculaires. Elle entraîne un gonflement douloureux des muscles masticateurs associé à un syndrome fébrile. Le pronostic est bon en cas de prise en charge précoce, avec une récupération rapide et complète. Le traitement médical nécessite des corticoïdes à dose immunosuppressive sur une longue durée.

Races prédisposées

Découvrez chaque race en détails sur le portail SCC

  • A-E
  • F-J
  • K-O
  • P-T
  • U-Z

Suspicion

Gonflement douloureux des muscles masticateurs seuls associé à une atteinte marquée de l’état général chez un chien de race prédisposée chiot ou jeune adulte.

Fréquence

Forme aigue rare, forme chronique plus fréquente.

Signes cliniques

• Apparition des signes cliniques dès 10-12 semaines de vie chez le Cavalier King Charles et plus tard chez les autres races.
• Gonflement douloureux des muscles de la mastication, en particulier des muscles temporaux, des masséters et des ptérygoïdiens.
• Exophtalmie associée à une inflammation du nerf optique générant des troubles de la vision.
• Hyperthermie.
• Adénomégalie.
• Abattement.
• Inflammation des amygdales.
• Anorexie.
• Ptyalisme.
• Palpation des muscles masticateurs et ouverture de la gueule douloureuses.
• Atrophie progressive prononcée des muscles masséters lors de chronicité (tissu musculaire remplacé par un tissu fibreux).

Méthodes de diagnostics

1. Clinique.

2. Electromyographie.

3. Biopsie musculaire et examen histologique (foyers de nécrose et de phagocytose des fibres 2M avec une infiltration de cellules mononucléées).

4. Dosage des anticorps anti-myofibrilles 2M dans le sérum très élevé (les muscles de la mastication ne sont constitués que de fibres musculaires de type 2M).

5. Imagerie en coupe par résonnance magnétique : anomalies des muscles masticateurs.

Diagnostic différentiel

• Polymyosite.

• Abcès des muscles masticateurs.

• Fracture mandibulaire.

• Dermatomyosite familiale canine.

Pronostics

Bon si prise en charge précoce, récupération rapide et complète.

Traitements

Traitement médical : corticoïdes à dose immunosuppressive sur une longue durée pour éviter au maximum les rechutes suite à l’arrêt du traitement, immunomodulateurs.

Tableau génétique

Transmission
Mode de transmission

Suspicion d’une origine héréditaire mais mode de transmission actuellement inconnu.

Le gène muté et sa mutation
Possibilité d'un test ADN

Non