Rupture du tendon d’Achille

Achille’s tendon rupture

aussi appelée Rupture de la corde du jarret

Rupture partielle ou complète d’un des tendons constituant la corde du jarret. La rupture complète fait suite à un traumatisme (plaie lacérante) et concerne en général le tendon du gastrocnémien, alors que la rupture partielle est consécutive à une usure chronique de la corde du jarret. Elle peut être associée à des maladies qui induisent une laxité ligamentaire et tendineuse prédisposant à la rupture du tendon d’Achille (syndrome de Cushing par exemple).

à savoir
Il s’agit d’une rupture partielle ou complète d’un des tendons constituant la corde du jarret. La rupture complète fait suite à un traumatisme (plaie lacérante) et concerne en général le tendon du gastrocnémien, alors que la rupture partielle est consécutive à une usure chronique de la corde du jarret. Elle peut être associée à des maladies qui induisent une laxité ligamentaire et tendineuse prédisposant à la rupture du tendon d’Achille (syndrome de Cushing par exemple). La boiterie consécutive est légère en cas de rupture partielle et plus sévère en cas de rupture complète. Le pronostic est favorable après intervention chirurgicale s’il n’existe pas de syndrome de Cushing concomitant.

Races prédisposées

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Suspicion

Boiterie avec plantigradie chez un chien de grande race.

Fréquence

Rare.

Signes cliniques

Rupture partielle :
• Boiterie avec légère plantigradie.
• Recroquevillement des doigts (position de « grapin ») si le tendon du muscle fléchisseur superficiel des doigts est intact.
Rupture complète :
• Boiterie sévère avec forte plantigradie.
• Gonflement au niveau du site d’insertion des tendons sur le calcaneus ou en regard des muscles et des tendons gastrocnémiens.
• Asymétrie des membres postérieurs.
• Discontinuité tendineuse.

Méthodes de diagnostics

1. Clinique.

2. Radiographie : éventuelle avulsion osseuse, exclure une fracture ou une autre affection ostéo-articulaire.

3. Echographie des tendons : évaluer la zone de lésion, l’état des tissus musculo-tendineux et planifier le traitement chirurgical.

Diagnostic différentiel

• Traumatisme (fracture, luxation).

• Rupture d’un ligament croisé.

• Entorse.

• Tendinite.

• Pododermatite.

• Arthrose.

• Corps étranger (épillet, verre…).

• Néoplasie osseuse ou des tissus mous (sarcome).

Pronostics

Favorable après intervention chirurgicale s’il n’existe pas de syndrome de Cushing concomitant.

Traitements

Traitement chirurgical :
– Rupture complète : suture tendineuse spécifique, prothèse ligamentaire et immobilisation de l’articulation du tarse en extension pendant 6 à 8 semaines pour permettre la cicatrisation des tendons (par une vis entre le calcaneus et le tibia, par un fixateur externe ou par un bandage avec résine/attelle).
– Atteinte partielle : nécessaire s’il y a plantigradie, fixer l’articulation du tarse en extension comme décrit précédemment.

Transmission

Prédisposition raciale suspectée (mais le Dobermann et le Labrador Retriever étant sur-représentés dans la population canine, il est difficile de le déterminer).

Mode de transmission
Le gène muté et sa mutation
Possibilité d'un test ADN

Non