Spondylodiscite

Discospondylitis

aussi appelée Discospondylite

Inflammation d’un disque intervertébral et des plateaux vertébraux de deux vertèbres adjacentes, dont l’origine est diverse : bactérienne, fongique, corps étranger, iatrogène ou consécutive à une plaie. Le plus souvent, elle provient d’une dissémination de bactéries par voie lymphatique et/ou sanguine à partir d’un foyer infectieux primitif. Il s’agit en général de Staphylococcus spp, Streptococcus spp, Brucella spp et Escherichia coli. Une localisation préférentielle est la jonction lombo-sacrée.

à savoir
Il s’agit d’une inflammation d’un disque intervertébral et des plateaux vertébraux de deux vertèbres adjacentes, dont l’origine est diverse : bactérienne, fongique, corps étranger, iatrogène ou consécutive à une plaie. Le plus souvent, elle provient d’une dissémination de bactéries par voie lymphatique et/ou sanguine à partir d’un foyer infectieux primitif. Il s’agit en général de Staphylococcus spp, Streptococcus spp, Brucella spp et Escherichia coli. Une localisation préférentielle est la jonction lombo-sacrée. Les signes cliniques associent un syndrome fébrile et des troubles musculo-squelettiques et neurologiques. Le pronostic est bon à excellent lorsque le traitement médical est efficace et plus réservé lors de paralysie ou de parésie. Un traitement chirurgical peut être mis en place lors de lésions graves.

Races prédisposées

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Suspicion

Rachialgie en particulier localisée à la charnière lombo-sacrée et associée à une baisse de l’état général chez un chien adulte.

Fréquence

Elevée.

Signes cliniques

• Apparition des signes cliniques en moyenne à 4-5 ans d’âge.
• Dorsalgie ou lombalgie.
• Boiterie.
• Hyperthermie.
• Abattement.
• Anorexie.
• Amaigrissement.
• Douleur à la palpation abdominale.
• Paralysie ou parésie.
• Ataxie.
• Incontinence urinaire et/ou fécale.

Méthodes de diagnostics

1. Clinique.

2. Analyse urinaire : éventuellement pyurie, ECBU positif 1 fois sur 4 environ.

3. Radiographie : lésions visibles tardivement telles qu’un collapsus de l’espace intervertébral, une lyse osseuse, une spondylose ventrale, une sclérose ou une prolifération osseuse entre les deux vertèbres.

4. Hémogramme : une augmentation des marqueurs de l’inflammation, éventuelle augmentation des globules blancs. Dosages ultérieurs des marqueurs de l’inflammation pour évaluer l’efficacité du traitement.

5. Hémoculture (aérobique, anaérobique, fongique) : identification d’un agent infectieux 3 fois sur 4 environ.

6. Sérologie : Brucella canis.

7. Examen génito-urinaire avec souvent échographie de la prostate pour rechercher le foyer infectieux primitif

8. Ponction de l’espace intervertébral infecté et culture bactérienne à partir du prélèvement effectué (contrôle échographique ou scanner).

9. Imagerie en coupe par résonnance magnétique : compression de la moelle épinière et/ou des racines nerveuses.

10. Scanner : ostéomyélite.

11. Scintigraphie osseuse.

Diagnostic différentiel

• Hernie discale.

• Fracture et luxation vertébrale.

• Méningite.

• Méningomyélite.

• Néoplasie vertébrale.

• Spondylosis deformans.

• Infection prostatique seule.

Pronostics

Bon à excellent lorsque le traitement antimicrobien est efficace.
Réservé lors de paralysie ou de parésie.

Traitements

Traitement médical : traitement de la cause sous-jacente établie ou suspectée, antibiotiques pendant plusieurs semaines ou mois après isolement bactérien et antibiogramme, antalgiques, anti-inflammatoires, repos.

Traitement chirurgical : stabilisation osseuse quand lyse osseuse importante, curetage du disque intervertébral, hémilaminectomie, laminectomie dorsale.

Transmission

Prédisposition sexuelle : mâles non castrés deux fois plus touchés que les femelles.

Prédisposition raciale suspectée.

Mode de transmission
Le gène muté et sa mutation
Possibilité d'un test ADN

Non