Uretère ectopique
Photo illustrative, ce chien n’est pas malade
Ectopic ureter
• Anomalie congénitale de position de l’uretère qui se retrouve alors abouché caudalement au trigone vésical, entrainant une incontinence urinaire. Cette affection peut être unilatérale ou bilatérale. • Deux types d’uretère ectopique sont décrits chez le chien : o Extramural : dérivation complète de l’urètre qui « court-circuite » la vessie et vient directement déboucher distalement à celle-ci. o Intramural : tunnélisation de l’uretère dans les sous-muqueuses vésicale et urétrale pour déboucher distalement au trigone vésical, dans le col vésical, l’urètre ou le vestibule du vagin. Ce type représenterait 95% des cas d’uretère ectopique. • D’autres anomalies du tractus urinaire peuvent être associées à l’uretère ectopique : urétrocèle, hydrouretère, hydronéphrose, vessie pelvienne, incompétence sphinctérienne, dysplasie ou agénésie rénale.
#SYSTÈME URINAIRE
Races prédisposées
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Suspicion
Signes cliniques observés chez une jeune chienne de race prédisposée. La moyenne d’âge d’apparition des signes est estimée à 10 mois chez la chienne. L’affection devient symptomatique plus tard chez le mâle, en moyenne vers 24 mois.
Fréquence
Rare.
Signes cliniques
• Incontinence urinaire permanente ou intermittente.
• Signes d’infections récurrentes du tractus urinaire : pollakiurie, strangurie, hématurie.
• Éventuels signes de dermatite péri-vulvaire.
• Affection asymptomatique en début d’évolution chez le mâle.
Méthodes de diagnostics
1. Epidémiologie et clinique.
2. Analyse urinaire : pyurie, hématurie et bactériurie éventuelles.
3. Échographie urinaire : visualisation éventuelle de l’uretère ectopique. Sensibilité variable de l’examen, fonction des compétences de l’opérateur.
4. Urographie intra-veineuse avec pneumo-cystographie, urétrographie rétrograde et vagino-cystographie : visualisation du trajet de l’uretère ectopique.
5. Scanner : visualisation du trajet de l’uretère ectopique.
6. Cystoscopie trans-urétrale: visualisation de la lumière vésicale et de la position des orifices urétéraux.
Diagnostic différentiel
• Infection du tractus urinaire.
• Urolithiase.
• Urétrocèle.
• Vessie pelvienne.
• Incompétence sphinctérienne urinaire.
• Incontinence urinaire neurogène.
• Hypoplasie vésicale.
• Persistance du canal de l’Ouraque.
• Infection vaginale (ex : vaginite).
• Malformation anatomique de la vulve (vulve encapuchonnée ou barrée).
• Incontinence urinaire faisant suite à une ovariectomie réalisée sur une très jeune chienne.
Pronostics
• Bon lors d’intervention chirurgicale et en l’absence de dysfonctionnement rénal associé.
• La persistance de l’incontinence urinaire survient dans 40 à 70% des cas, en raison d’une incompétence sphinctérienne associée.
• Le pronostic serait plus favorable chez les chiens de moins de 20 kg.
Traitements
• Deux types de traitements sont réalisés chez le chien : une correction chirurgicale (réimplantation urétérale avec ligature de l’uretère distal, néourétérostomie) ou une ablation au laser guidée par cystoscopie trans-urétrale.
• Il convient de traiter une éventuelle infection du tractus urinaire concomitante avant toute intervention chirurgicale.
• En cas de persistance de l’incontinence urinaire malgré une correction chirurgicale, un traitement médical visant à gérer une éventuelle incompétence sphinctérienne associée peut être proposé.
Tableau génétique
Transmission |
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• Prédisposition raciale démontrée. |
Mode de transmission |
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Le gène muté et sa mutation |
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Possibilité d'un test ADN |
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Non. |
Conseil aux éleveurs
Chez le Bouvier de l’Entlebuch : écarter les animaux atteints de la reproduction et considérer leurs parents et les membres de leur portée comme potentiellement porteurs d’une mutation.