Une revue de l’Université de Davis sur l’utilisation des tests génétiques

En Juillet 2020, afin d’aider les propriétaires et les éleveurs de chiens face à la montée en puissance des tests génétiques pour l’espèce canine, Lisa Gershony et Anita Oberbauer (Université de Davis, Californie), avec le soutien de l’OFA et de l’AKC Health Foundation, proposait une revue très complète sur le sujet de l’utilisation des tests génétiques.

 

La génétique à portée de main

En effet, les tests génétiques permettant de découvrir le génotype de son chien pour un trait morphologique ou pour la mutation d’un gène provoquant une maladie sont devenus ces dernières années des outils largement plébiscités du fait de leur intérêt pour l’amélioration de la santé et pour la sélection canine en élevage. Propriétaires comme vétérinaires rêvent depuis longtemps de ces outils pour déterminer si un chien est prédisposé à une quelconque maladie génétique ou pour raisonner les accouplements.

 

Des tests parfois complexes à interpréter

Malheureusement, bien que la disponibilité de ces tests soit de plus en plus répandue dans de nombreux laboratoires, l’interprétation des résultats peut être difficile et engendrer beaucoup de confusion. Savoir interpréter correctement les résultats s’avère pourtant indispensable, au risque d’aboutir à des conclusions erronées, source de préoccupations pour les propriétaires ou de dépenses financières inutiles. Parallèlement, ces conclusions erronées dans le cadre de programmes de sélection peuvent conduire à la réduction du nombre de reproducteurs dans la population (du fait de la stérilisation de certains individus ou du fait qu’ils sont simplement écartés de la reproduction), avec le risque de réduire drastiquement la variabilité génétique de la race plutôt que d’améliorer la santé des chiens.

 

La revue en langue anglaise est consultable ici

Pour rappel, Genodog vous propose plusieurs articles en langue française pour mieux comprendre la génétique et les tests ADN : Notions de génétique

 

 

Publié le 12 février 2021 par le Dr Ambre COURTIN